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Ce week-end a été à nouveau passionnant pour le Championnat MOTUL FIM World Superbiker et celui-ci a soulevé de nombreuses interrogations. Le Round Motul du Portugal a été marqué par des retours en force mémorables, un rebondissement sans précédent et de premiers signes de difficultés pour certaines équipes et certains pilotes. Alors, qu’avons-nous exactement appris au Portugal ?

 

Revitalisé. Rajeuni. Rea

 

Qu’on l’ait appris ou qu’on nous l’ait simplement rappelé, Jonathan Rea (Kawasaki Racing Team WorldSBK) a parfaitement rebondi après avoir décroché son plus mauvais résultat depuis 2014 lors du rendez-vous à Jerez. Après avoir terminé sixième de la Course 2 et pointé à 24 points du leader Scott Redding (ARUBA.IT Racing - Ducati), il a repris la tête du général avec quatre points d’avance et a signé son premier triplé de l’année. Nous devrions maintenant tous savoir qu’il ne faut jamais le sous-estimer ou douter de lui.

 

Ducati peut, et va, lutter

 

La saison de Scott Redding a jusqu’à présent été spectaculaire : il est monté sur le podium au cours des six premières courses de l’année et il a décroché deux victoires à Jerez. En revanche, à Portimao, il s’est montré plus discret, notamment lors de la Course 1, où il n’a terminé que septième. Il a progressé tout au long du week-end et il a limité les dégâts avec une deuxième place au terme de la Course 2. Son coéquipier Chaz Davies a également connu des difficultés ; Ducati ne peut pas se permettre de disputer trop d’épreuves ainsi, mais l’usine devrait prendre sa revanche au MotorLand Aragon.

 

Baz y croit à nouveau

 

À l’image de Rea, nous avons toujours su que Loris Baz (Ten Kate Racing Yamaha) est un pilote formidable doté d’un talent incroyable. Avec l’équipe Ten Kate Yamaha, il a travaillé sans relâche pour figurer sur le podium et c’est à l’occasion de la Course Tissot-Superpole qu’il a concrétisé. Cette troisième place a permis au Français de remonter sur le podium pour la première fois depuis 2014 et au team néerlandais d’y revenir pour la première fois depuis 2016. La pression est partie et la confiance devrait propulser Baz vers de nouveaux Tops 3.

 

Le rythme de Rinaldi n’est pas un pétard mouillé

 

Il aurait été facile de regarder le résultat de Michael Ruben Rinaldi (Team GOELEVEN) à Jerez (Course 2) et de penser que cette course fut étrange sur un circuit qu’il apprécie et sur lequel les Ducati fonctionnent… Pourtant, à Portimao, il a été terminé premier représentant Ducati de la Superpole et de nouveau au terme de la première manche. Il s’est adjugé deux Tops 6 durant les Courses 1 et 2. Rinaldi gagne en envergure chaque jour qu’il officie sur la Ducati, battant des pilotes d’usine et se positionnant comme le principal rival de Loris Baz au classement indépendant. Les discussions pour 2021 vont bientôt commencer…

 

Finir porte ses fruits…

 

Une seule équipe WorldSBK compte deux pilotes dans les points depuis l’ouverture de la saison : le Team HRC. Alvaro Bautista n’a peut-être pas marqué de points à chaque course comme son coéquipier Leon Haslam, mais ils ont tous les deux rallié l’arrivée. C’est précisément la manière de développer une moto : recueillir autant de données que possible là où elles comptent le plus, les interpréter et apporter des améliorations. Faut-il s’étonner alors que Bautista soit rentré dans le Top 5 à Portimao ? Le HRC joue à long terme…

 

Les recrues bousculent la hiérarchie…

 

Outre Scott Redding, il y a d’autres rookies qui commencent aussi à montrer leur vraie valeur. Garrett Gerloff (GRT Yamaha WorldSBK Junior Team) a de nouveau figuré dans le Top 10, malgré un clash avec Xavi Fores (Kawasaki Puccetti Racing) lors de la Course 2. Son coéquipier Federico Caricasulo a signé le meilleur résultat de sa carrière lors de cette même course. Combien de temps faudra-t-il pour qu’ils se retrouvent constamment dans le Top 10 ?

 

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